La section morlaisienne du Parti socialiste se félicite que les députés aient adopté à l’Assemblée nationale le projet de loi sur les contrats de génération, traduction de l’engagement n°33 du Président de la République. C’est une large majorité, 323 voix contre 177, qui s’est exprimée en faveur de ce texte qui permettra à 500 000 jeunes de trouver un emploi et à autant de seniors d’être maintenus dans l’emploi dans le cadre d’une solidarité intergénérationnelle renouvelée.
En effet, à Morlaix comme ailleurs, les jeunes demandeurs d’emploi et les travailleurs approchant de la retraite sont soumis aux difficultés de la crise du marché du travail. Les uns peinent à trouver un emploi et les autres éprouvent mille difficultés pour se maintenir en poste. Seul un jeune sur deux est en CDI (contrat à durée indéterminée) et les salariés seniors voient leur taux de chômage augmenter en étant quelquefois poussés hors de l’entreprise alors même que leurs compétences n’ont pu être transmises.
C’est à cet effet délétère que s’attaque le contrat de génération : donner aux uns l’occasion de transmettre leurs connaissances et permettent aux autres d’accéder à l’emploi. Cette mesure met fin à l’opposition des générations et participe activement à la préservation de la compétitivité des entreprises. Trop de fois, des salariés seniors, au savoir inestimable, sont partis des entreprises sans avoir pu préparer leur relève alors même que le chômage frappe au cœur notre jeunesse.
En effet, à Morlaix comme ailleurs, l’héritage de la crise libérale est chèrement payé par la population. Le chômage sur un an y a augmenté de 10 % et c’est plus de mille jeunes de moins de 25 ans qui sont sans aucun emploi sur le Pays de Morlaix. Associés aux 200 000 Emplois d’avenir, autre mesure spécifique pour les jeunes peu ou pas diplômés mise en place par le Gouvernement socialiste, les contrats de génération arment les acteurs de l’insertion (Mission Locale, Pôle Emploi, etc…) pour mieux accompagner nos jeunes vers l’emploi. C’est donc bien une politique volontariste que mènent le gouvernement et la majorité de gauche. Loin de céder au défaitisme, le gouvernement a mis en œuvre des mesures qui permettent à nos jeunes les plus en difficulté d’avoir un réel espoir d’insertion professionnelle
Car l’héritage d’une longue décennie de droite est amer : 120 000 jeunes sortent du système scolaire chaque année sans diplôme et 1 jeune sur 4 est au chômage.
Bien entendu, les seuls efforts des contrats de génération et des emplois d’avenir ne suffiront pas à long terme. Pour régler enfin le problème de la qualification des jeunes générations, la refondation de l’école s’avère être une absolue nécessité. Elle devra s’accompagner d’une politique de l’Emploi et de la Formation Professionnelle ambitieuse et d’ores et déjà, le gouvernement socialiste s’est attelé à cette tâche difficile en assurant la pérennité de l’AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes), premier organisme de formation de France pour les Demandeurs d’Emploi, qui avait été livrée à la libéralisation des marchés. A Morlaix, ce sont des centaines de nos concitoyens qui sont accueillis chaque année par le Centre AFPA, créé après-guerre par les partenaires sociaux et l’Etat.
La lutte contre le chômage sera encore longue, mais le gouvernement et les socialistes sont résolument au travail pour combattre ce fléau et permettre à chacun de construire dignement sa vie.
Jean Paul VERMOT
