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  • : Morlaix Socialiste
  • : Blog de la section morlaisienne du Parti Socialiste
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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 13:30

 

1/ Que pensez-vous de la situation financière 2009 présentée par la mairie ?

 

 

Où est la faillite annoncée l’année dernière ? Pas de trace ! Les finances de la ville sont effectivement fragiles. D’un côté la baisse des dotations de l’Etat se poursuit et va faire payer aux morlaisiens la gestion calamiteuse du gouvernement. De l’autre la ville assume de lourdes charges de centralité qui pèsent sur le budget. Les coupes budgétaires d’hier ne seront pas suffisantes pour ramener l’équilibre. C’est une réforme d’ampleur qui est nécessaire.

Par contre, nous apprenons que le projet de réforme de la fiscalité locale discuté au Parlement est déjà voté ! Raffarin et Juppé n’ont qu’à venir à Morlaix : ils comprendront qu’ils font fausse route ! La maire fait des 4 premières pages du budget un tract UMP, ça n’y a pas sa place !

 

2/ Pour faire face à cette situation financière plutôt tendue (une dette de près de 17 millions d'euros en 2009), la solution privilégié par la municipalité (hausse des taux d'imposition de 2 % et programme d'investissements revu à la baisse) vous semble-t-elle la mieux adaptée ?

Mme Lebrun en appelle à la solidarité de Morlaix communauté. Nous sommes d’accord. Il faut négocier ces transferts de compétence. La ville dit « petite enfance ». Nous lui proposons d’y ajouter la culture pour sauver les structures délaissées par cette majorité, les équipements comme la piscine de la Boissière ou les services finances, communication et urbanisme qui devraient être mutualisés pour le bénéfice de toutes les communes. La réforme de la fiscalité locale ouvre une fenêtre de débat avec les autres maires. Profitons-en. Nous savons que cette hausse d’impôts ne sera pas suffisante si les transferts ne sont pas réalisés et nous trouverons un niveau d’endettement identique en 2014 qu’en 2010 et qu’il faudra réaugmenter massivement les impôts une nouvelle fois !

 

Quel autre scénario de prospective financière auriez-vous imaginé pour la ville ?

Où sont les projets de la mairie ? Pour réduire les inégalités, pour inscrire Morlaix dans la modernité, pour redynamiser le centre ville ? Rien. Ce budget propose un PPI. Démarche louable mais quand elle est sincère. Ici, la maire décrit deux scénarii. Le 1er, le chaos : 315 ans d’endettement en 2014! Le second : une hausse de 2% des impôts par an pour tous, un gel des subventions aux associations jusqu’en 2014 et peu d’investissements. « Ma proposition ou le chaos » n’est pas acceptable dans une démocratie apaisée. Nos propositions : débattre des besoins urgents pour rendre Morlaix attractive puis annoncer une hausse des impôts avec une liste de projets et des échéanciers en lien avec ces besoins afin que les morlaisiens puissent être conscients des efforts qu’on leur demande dans la clarté. Proposer à Morlaix communauté une nouvelle étape de notre vie commune. Sanctuariser le budget culture. Baisser les indemnités des élus en période de crise.

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 18:24

 

Partagez-vous l’analyse de la municipalité sur l’état des finances ?

 

 

Où est la faillite annoncée l’année dernière ? Pas de trace ! Pour autant, les finances de la ville sont effectivement dégradées. D’un côté la baisse des dotations de l’Etat se poursuit et va faire payer aux morlaisiens la gestion calamiteuse du gouvernement. De l’autre la ville assume de lourdes charges de centralité qui pèsent sur le budget. Dans ces conditions, difficile d’équilibrer le budget sans recourir à l’impôt. Par contre la maire fait des 4 premières pages du budget un tract UMP, ça n’y a pas sa place !

 

Comment percevez-vous la gestion de l’équipe en place face à la situation ?

Il faut savoir faire des choix. Or la Maire se contente d’une gestion financière de la ville, sans orientations politiques. Où sont les projets de la mairie ? Pour réduire les inégalités, pour inscrire Morlaix dans la modernité, pour redynamiser le centre ville ? Rien. Il s’agit d’un saupoudrage financier sans ligne directrice.

 

Les solutions proposées vous conviennent-elles ?

La ville en appelle à la solidarité de Morlaix communauté. Nous sommes d’accord. Il faut négocier ces transferts de compétence. La ville dit « petite enfance ». Nous lui proposons d’y ajouter la culture pour sauver les structures délaissées par cette majorité, les équipements comme la piscine de la Boissière ou les services finances et urbanisme qui devraient être mutualisés pour le bénéfice de tous. La réforme de la fiscalité locale ouvre une fenêtre de débat avec les autres maires. Profitons-en.

 

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 20:36

C’est avec une grande émotion que j’ai appris la disparition de Claude Lévi-Strauss.

Immense savant, théoricien célébré dans le monde entier, écrivain remarquable, il était aussi un homme engagé, qui n’a cessé d’œuvrer en faveur du dialogue entre les peuples. Il est resté toute sa vie un citoyen actif et un grand humaniste, contribuant à faire de la France une nation ouverte sur le monde.

Père du structuralisme, sa pensée a marqué le 20ème siècle d’une empreinte inestimable et incomparable. Toutes les sciences humaines ont été influencées par son œuvre.

Le Parti socialiste se joint à moi pour rendre hommage à cet immense intellectuel français dont l’œuvre appartient au patrimoine universel et pour adresser nos condoléances à sa famille et à ses proches.

Communiqué de Martine Aubry
Première secrétaire du Parti socialiste

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 18:59

 

Le budget 2010 est à l’opposé de ce que prétend Brice Hortefeux. Tandis que le ministre de l’Intérieur promet 10754 recrutements en 2010, le projet de loi de finances indique lui, une toute autre réalité : la réduction drastique des effectifs de police comme de gendarmerie.

La purge est à l’oeuvre ; 7400 emplois supprimés sur la période 2009-2011, avant que 4000 emplois supplémentaires ne disparaissent entre 2011 et 2013.

 

Comment peut-on raisonnablement penser que de telles diminutions d’effectifs seront sans conséquences sur le terrain ? En réalité, c’est l’assurance d’une dégradation des conditions de travail et de sécurité des fonctionnaires, l’assurance aussi d’avoir moins de policiers et de gendarmes dans les rues au service de la sécurité des Français, bref la détérioration du service rendu à la population.

Jean Jacques URVOAS 

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 16:15


Savoir qui sera tête de liste régionale de l’UMP ne me préoccupe pas. Quelle que soit la personnalité choisie par les instances de cette formation ou par l’Elysée, elle devra assumer les choix politiques présidentiels, gouvernementaux et de la majorité parlementaire.


Et cela, au moment où le Président de la République remet en cause la décentralisation, critique les élus, leurs décisions, déclare son hostilité aux Pays.

J’y vois là une démarche partiale à laquelle Mme MALGORN, aujourd’hui, candidate à la candidature, nous a habitué lorsqu’elle était préfète de la Région Bretagne et de l’Ille-et-Vilaine.

Au nom de ma conception de la responsabilité, je me suis toujours interdit de critiquer un fonctionnaire d’Etat. Aujourd’hui, eu égard à son nouveau statut, je suis libéré d’une certaine conception de réserve et suis au regret de dire que Mme MALGORN a été le Préfet le plus partisan rencontré.

Nous l’avons vue à l’œuvre dans le « maintien » de l’ordre.

Dans certains cas, elle manifestait une conception très sécuritaire, voire provocatrice, en d’autres cas, elle versait dans l’inertie en alléguant le manque de moyens. Il lui est arrivé de ne rien faire par calcul et de laisser une personnalité (fonctionnaire d’Etat) courir des risques.

Le sommet symbolique de son comportement fut peut-être atteint lorsqu’elle s’oppose au transfert d’un monument aux morts que son successeur accepta.

Je me réjouis à la pensée d’être aux côtés de Jean-Yves LE DRIAN dans une campagne que je souhaite très active

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 08:11

Merci à Jean-François Kahn, dans "Marianne", d'avoir relevé les paroles de Thierry Solère, vice-président sarkozyste du conseil général des Hauts-de-Seine.

Je cite, tel quel sur france Info : "il serait tout à fait normal que le fils de Zinedine Zidane, forcément génétiquement doué pour le football, devienne le capitaine de l'équipe de France."

On croit rêver !!!

Voilà le niveau des laquets du château !!! Sidérant !!!

Normal qu'il veuille faire de son fils JEAN, l'héritier du Royaume Sarkozyste de France.
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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 22:04
Le 22 octobre 2009

Ces élections régionales sont majeures. L’enjeu est de protéger les Français face à la politique de casse sociale de la droite et de continuer à développer nos territoires. Ce combat doit tous nous mobiliser.

Ce peut être également l’occasion pour les Français de dire leur désaveu de la politique Nicolas Sarkozy.

Ces élections interviennent dans un contexte marqué par une crise économique et sociale majeure et par l’absence de réponse à la hauteur de la part du Président de la République et de son gouvernement.

Elles se dérouleront alors qu’est engagée une pseudo-réforme territoriale qui s’avère être, en réalité, un vrai tripatouillage politique. Elle vise essentiellement à changer les modes de scrutin pour permettre à l’UMP de récupérer le contrôle des collectivités locales perdues dans les urnes. Elle met en danger la pérennité des services publics et tourne le dos à l’avenir. C’est une vaste opération politicienne que nous devons dénoncer haut et fort.

1 - Des projets ambitieux pour les territoires

Nous pouvons nous appuyer dans cette bataille des régionales sur un solide bilan, reconnu par les Français. Il faudra défendre fièrement le travail réalisé à la tête des régions que nous avons gouvernées.

  • Avec nos plans régionaux, nous avons donné à la France son vrai plan anti-crise pour pallier la défaillance du gouvernement.
  • Avec l’investissement dans la recherche, dans le développement des universités et dans les pôles technologiques, nous avons préparé l’avenir alors que le gouvernement le sacrifie.
  • Pour l’environnement et la préservation de la planète, nous avons investi massivement dans le développement durable et les transports en commun, alors que le gouvernement n’a toujours pas prévu de financement au-delà des effets d’annonce du Grenelle de l’environnement.
  • Nous avons agi pour la rénovation des quartiers et des banlieues et le développement rural, alors que le gouvernement accumule les plans banlieues sans effet et sacrifie les territoires en étouffant les collectivités.
  • Pour les jeunes, nous avons fait des efforts considérables en matière de formation professionnelle et nous avons conduit une modernisation sans précédent de nos lycées.

Forts de nos bilans, nous devrons aussi proposer des projets ambitieux pour la nouvelle mandature. Des projets solidement ancrés dans la réalité de chacun des territoires, mais aussi capables de porter des propositions nationales défendues conjointement par tous les socialistes, un écho national.

Le travail est engagé dans chaque région. Au plan national, un groupe présidé par Jean-Louis Bianco rendra son travail pour le 12 décembre prochain, date de la convention nationale de présentation des listes et de la plateforme nationale. Cette commission a pour mission de définir les propositions communes des socialistes pour les Régions. Cette tâche est essentielle pour apporter une cohérence dans notre campagne et pour démontrer que, dans le cadre des compétences de Régions, une politique globale, alternative à celle du gouvernement, est possible.

2 - Les meilleures équipes pour nos régions

Si le projet est essentiel pour l’emporter, la composition des listes est tout aussi déterminante. C’est une tâche à laquelle les premiers des socialistes, qui ont la responsabilité de la coordonner en lien avec les premiers fédéraux, doivent apporter toute leur attention.

Une liste, c’est une équipe constituée de femmes et d’hommes dans lesquels les territoires doivent se reconnaître. C’est une équipe qui doit être la mieux à même de porter demain nos projets pour les régions et d’incarner l’excellence et la diversité territoriale.

Il faudra puiser dans les forces de notre Parti et veiller au rassemblement de ses différentes sensibilités politiques, et en même temps faire appel à des personnalités reconnues pour leurs engagements dans la société et à même d’entraîner une dynamique en faveur de nos listes.

Composées aux couleurs de nos régions, elles devront prendre en compte la diversité de la société que nous voulons représenter. Elles devront permettre le renouvellement pour qu’une nouvelle génération d’élu(e)s puisse apparaître.

3 - Des alliances claires

Avec un projet fort, des équipes de qualité, la stratégie électorale constitue la troisième clé du succès. Les socialistes doivent avoir une stratégie électorale claire.

L’ambiguïté des positionnements, les atermoiements et les alliances à périmètres variables suivant les Régions ne feraient que favoriser nos adversaires à droite et nos concurrents à gauche.

Le rassemblement de la gauche et des écologistes est notre priorité. Une fois seulement la gauche rassemblée, nos listes pourront s’ouvrir au second tour à toutes celles et tous ceux qui veulent se retrouver autour d’un projet de gauche, dans la clarté et la cohérence des alliances électorales dans toutes les régions.

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 08:46

 

La détresse des producteurs laitiers est à son comble. La très forte mobilisation des agriculteurs est le signe d’une exaspération face à un système économique qui ne permet pas à leur travail d’être justement rémunéré. La logique du « marché roi » qui guide les décisions politiques mondiales, nationales et françaises en matière d’agriculture conduit à une impasse. Le Parti socialiste dénonce avec force et détermination le jeu de dupe dont sont victimes les éleveurs laitiers et les consommateurs, qui pour leur part ne constatent aucune baisse de prix.

 

Pour le Parti socialiste, la restructuration en cours dans la filière laitière est souhaitée et même planifiée par les libéraux européens avec l’accord du gouvernement français.  Cette restructuration a pour objectif inavoué la concentration de la production laitière, au nom de la seule compétitivité économique, au profit des industries de transformation et de la distribution.

Le Parti socialiste met en garde le gouvernement qui, faute d’une réorientation de sa politique, devra gérer une situation de crise très difficile dont il porte une lourde part de responsabilité.

L’heure n’est plus aux mesurettes et aux rafistolages, mais à un changement radical. Le Parti socialiste demande au gouvernement de porter à nouveau le dossier des quotas laitiers à l’échelle européenne, en exigeant leur prorogation sine die, ainsi que le gel immédiat de leur augmentation. Les décisions désastreuses décidées sous présidence française de l’Union européenne fin 2008 doivent être abandonnées.

Le principe des quotas doit être rétabli et défendu par tous : ce sera un signal fort et une solution indispensable pour sortir les éleveurs de leur désarroi.

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 20:33

L’assurance maladie semble s’engager dans la création d’un secteur dit « optionnel». Contrairement aux déclarations du gouvernement, cette mesure ne permettra pas de lutter contre les dépassements d’honoraires.

Au contraire, elle risque de conduire à la généralisation et à une banalisation des dépassements. Concrètement, des médecins qui pratiquaient les tarifs de la sécurité sociale vont pouvoir augmenter leurs honoraires. Dans le même temps, les médecins qui pratiquaient déjà des dépassements n’auront aucune obligation de revoir les leurs à la baisse.

Cela représente une remise en cause des tarifs dits « opposables », c’est-à-dire fixés et remboursés par la sécurité sociale. Avec ce nouveau secteur, le maquis tarifaire va s’épaissir, ce qui favorise toutes les dérives.

L’inflation récente de ces dépassements, qui représentent désormais 2 milliards d’euros sur 18 milliards d’honoraires de consultations, va s’accroître.

Le Parti socialiste exprime sa très vive préoccupation et demande au gouvernement de prendre des mesures vigoureuses pour lutter contre les dépassements d’honoraires. Avec les franchises médicales, la hausse du forfait hospitalier et les déremboursements, les dépassements d’honoraires installent une médecine à plusieurs vitesses et accroissent les difficultés d’accès aux soins.

Le Parti socialiste appelle à une redéfinition complète et globale du contrat médical, qui permette d’engager une véritable régulation du système de soins.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 23:18

Nouvelle traduction d’une conception monarchique du pouvoir

Le Parti socialiste dénonce avec force le projet de nomination de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD.

Au-delà des doutes sur les capacités d’un élu inexpérimenté à gérer un des plus gros établissements d’aménagement d’Europe, elle relève du fait du prince, inadmissible en démocratie, et traduit l’extension de la mainmise du clan présidentiel sur l’Île-de-France.

Cette nomination s’inscrit aussi dans un mouvement d’ensemble de recentralisation et de dépossession démocratique. Le projet dit du « Grand Paris » a déjà pour but d’écarter les élus locaux et franciliens des décisions concernant l’avenir de la métropole.

Avec le fils du Président à la tête de l’Établissement public d’aménagement de La Défense, c’est une nouvelle étape qui est franchie. Cet établissement intervient sur un territoire dont l’avenir est décisif pour l’ensemble de l’Île-de-France, notamment pour les questions liées à la répartition des richesses, à l’égalité territoriale, au développement du logement et des transports en commun et au développement économique.

Le Parti socialiste s’associe aux protestations citoyennes et demande à Nicolas Sarkozy et à l’UMP d’abandonner ce projet funeste qui fait déjà de la France la risée des démocraties.

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