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  • : Morlaix Socialiste
  • : Blog de la section morlaisienne du Parti Socialiste
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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 22:32

 

 

Lorsque Morlaix communauté a validé avec une large majorité le programme de la future gare, les élus socialistes se sont réjouis de ce vote positif. Ce projet va mobiliser des investissements très lourds de nombreux partenaires (dont le Conseil régional et le Conseil général,…) pour reconfigurer la porte d’entrée du pays de Morlaix. La problématique du stationnement va enfin pouvoir être réglée. Nous exprimons également notre satisfaction sur la création d’une passerelle nord/sud qui va relier le quartier du Logis Breton aux autres quartiers situés au sud de la gare.

 

Ces changements d’envergure auraient du servir de base à la revitalisation des quartiers proches de la gare. Alors que nous sommes arrivés à mi-mandat, nous ne pouvons que regretter l’approche minimaliste et le manque de réactivité de la municipalité en place. En effet, Morlaix n’apporte aucune contribution financière au projet du pôle gare et ne s’est toujours pas positionnée sur la requalification des quartiers. L’absence de vision globale pèse sur le dossier. Le projet de la liaison mécanique entre le centre ville et la gare en est l’illustration, la ville n’ayant pas souhaité son intégration dans les études.

 

Pourtant, seule une politique volontariste permettrait de redynamiser le quartier et de développer les activités commerciales et tertiaires. Cela nécessite la maîtrise publique des parcelles stratégiques et une véritable ambition pour connecter la gare avec le centre ville, les quartiers et le port. Une réflexion doit également être engagée d’urgence pour prendre en compte les difficultés sociales et la dégradation de l’habitat. La création d’un équipement socioculturel pourrait rééquilibrer les interventions sociales sur l’ensemble de la ville et renforcer les actions associatives déjà entreprises sur le terrain. Enfin, il s’agit de canaliser les flux qui ne manqueront pas d’augmenter avec la montée en puissance du nombre de voyageurs et le regroupement du pôle éducatif privé. A ce titre il est essentiel de revoir le plan de circulation, notamment pour la rue Gambetta. Certains aménagements peuvent être réalisés avec le soutien de Morlaix Communauté, en prenant en considération le vécu des riverains dans une démarche d’écoute et de concertation.

 

 

Les élus socialistes au Conseil Municipal de Morlaix :

Françoise ABALAIN, Elisabeth BINAISSE,

Gwenegan BUI, Sylvain ESPITALIER

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 23:13

Les déséquilibres structurels du budget de la ville de Morlaix se renouvèlent d’année en année.L’insuffisance des transferts de compétences et d’équipements vers Morlaix Communauté combinée au recul des dotations de l’Etat (500 000€ en moins par entre 2007 et 2012) pénalisent les finances. La fiscalité déjà élevée poursuit sa progression mais ne permet pas d’améliorer les capacités d’autofinancement d’ici la fin du mandat.

Malgré ces déséquilibres, la rigueur sans discernement appliquée par la majorité génère un excédent important (1 700 000€). Si la volonté de gérer au plus près les deniers publics nous rassemble, les choix fait par la majorité nous divisent. Il est aujourd’hui grand temps de desserrer l’étau sur les associations, le personnel municipal et les ménages et d’engager des investissements porteurs d’avenir.

 

Les associations sont fortement contraintes par le désengagement de l’Etat, qui se traduit par la réduction des subventions directes mais aussi par les difficultés rencontrées par l’ensemble des collectivités locales. La crise économique a également touché ces collectivités et les entreprises, réduisant ainsi les possibilités de partenariat.

Dans ce contexte, la ville doit montrer la voie et soutenir les associations. Il est impératif de revenir sur la réduction de 15% des subventions aux associations et sur les coupes claires sur le budget des subventions aux associations culturelles. Les élus socialistes exigent une ligne de crédit supplémentaire de 100 000 euros pour redonner de l’air aux associations, en particulier pour les associations employeurs qui assument des missions d’intérêt général.

 

Les élus socialistes soulignent les restrictions imposées au personnel municipal. Certains services et en particulier le garage et la cuisine centrale sont manifestement en sous effectif. La revalorisation du régime indemnitaire est très insuffisante compte tenu des nouvelles cotisations retraites et du gel du salaire des fonctionnaires décidé par le gouvernement. Si nous exprimons notre satisfaction quant au recrutement d’apprentis qui permet une valorisation et une transmission des savoirs, les élus socialistes s’interrogent sur le recours au CAE. Ces contrats de courte durée revus à 20h/semaine par l’Etat génèrent de la précarité et n’ont rien à voir avec les emplois jeunes.

 

 

 

 

Enfin, les ménages et en particulier les classes moyennes sont lourdement pénalisés par l’augmentation des tarifs de la restauration scolaire et des garderies survenue en 2009 et qui ont donné leur pleine mesure en 2010.

La fiscalité locale perçue par la ville a lourdement augmentée depuis 2009 (plus 16,5 % en trois ans sans compter la revalorisation des bases). La fiscalité va encore augmenter jusqu’à la fin du mandat sans pour autant améliorer notre épargne nette. C’est donc une fuite en avant, qui provoque des distorsions de fiscalité avec les communes voisines.

 

Seuls des transferts de charges vers Morlaix Communauté pourraient améliorer cette situation. Les élus socialistes regrettent la mésentente entre la ville centre et Morlaix Communauté. Le vote sur le projet de pôle gare en est symptomatique, la majorité votant à contre cœur un projet qui aurait du être porté par un consensus.

D’autres dossiers restent en suspend comme Langolvas, toujours en manque de projet. Nous demandons l’établissement d’un budget annexe pour assurer un suivi en toute transparence. Autre dossier de ce type, la gestion de la piscine est toujours assumée par la commune alors que la communauté était prête à la reprendre.

 

Les élus socialistes regrettent une rigueur sans ambition et une incapacité à fédérer les énergies. Faire des économies pour porter un projet d’avenir, nous pourrions le comprendre. Faire des économies sans perspectives, ce n’est pas acceptable.

 

La ville doit définir des priorités et en porter en premier lieu un projet de renouvellement urbain autour du quartier de la gare. Nous demandons la mise en place d’un véritable projet de revitalisation du quartier gare, par le renouvellement de l’habitat, fortement dégradé, l’installation d’activités tertiaires et commerciales pour créer un véritable pôle de développement, en synergie avec le centre ville et le port.

Nous demandons la mise en étude d’un équipement socio culturel sur le quartier de la gare, pour répondre aux besoins sociaux de ce secteur. Cet équipement pourrait servir de base aux actions remarquables portées par Morlaix Animation Jeunesse sur le Logis Breton. Il permettrait aussi d’ouvrir des places des crèches pour les familles qui résident sur ce secteur. Il permettrait de rééquilibrer les interventions sociales sur l’ensemble de la ville.

 

Les élus socialistes ont voté contre ce compte administratif, reflet d’un politique injuste et sans ambition.

 

Les élus socialistes

Elisabeth BINAISSE, Françoise ABALAIN, Gwenegan BUI, Sylvain ESPITALIER

 

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 20:17

Le SIVOM a pris la décision de renouveler le contrat de délégation au privé de la gestion de l’eau et de l’assainissement sur les communes de Morlaix et St-Martin-des-Champs. Cette décision écarte le retour à une régie publique de l’eau.

 

Sur les vingt dernières années d’exploitation, Véolia a présenté 18 exercices budgétaires déficitaires. Paradoxalement, l’entreprise a sollicité le renouvellement d’un contrat pour lequel elle déclare perdre de l’argent. Pas avare de paradoxe, Véolia propose même une réduction de ses tarifs. Ces contradictions interpellent quant à la sincérité des comptes présentés. Soit les comptes déclarés depuis 20 ans ne sont pas fidèles à la réalité, soit l’offre proposée pour le renouvellement est volontairement sous-évaluée. Dans tous les cas, ce dossier laisse un goût amer, celui d’un manque de transparence orchestré dans le but d’obtenir le marché, quitte à négocier par la suite des avenants permettant une augmentation des tarifs.

 

Manifestement, la gestion maîtrisée de la ressource en eau, en quantité et en qualité, n’est pas compatible avec la logique de profit au seul bénéfice d’actionnaires déconnectés du territoire. Le manque de transparence dans la gestion, le tarif très élevé de l’eau et de l’assainissement, la faiblesse de l’entretien du réseau auraient du inciter les élus du SIVOM a revoir le mode de gestion. Les élus socialistes du Conseil Municipal de Morlaix, engagés au côté du Collectif Eau Publique, dénoncent la complaisance des élus qui sous l’impulsion de Bernard GUILCHER, président du SIVOM et adjoint au Maire de Morlaix, ont voté en faveur d'une délégation au privé.

 

Les élus socialistes

Françoise ABALAIN, Elisabeth BINAISSE, Gwenegan BUI, Sylvain ESPITALIER

 

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 09:32

La crise du logement touche un nombre croissant de Français. Les dépenses de logement s’alourdissent pour un grand nombre de Français et deviennent insupportables pour beaucoup. L’effort pour se loger consacré par un ménage peut atteindre 50 % des revenus dans le parc privé. L’accès à un logement décent et abordable devient de plus en plus difficile : jeunes, étudiants, familles qui s’agrandissent ou divorcent, foyers aux revenus modestes, personnes âgées sans compter les plus démunis. Désormais même les classes moyennes sont concernées. Les politiques d’accès au patrimoine via la propriété immobilière n’ont fait qu’accentuer les inégalités, une véritable fracture générationnelle est en train de se dessiner avec un nombre important de jeunes ménages qui renoncent à acquérir leur logement.

En dépit de l’autosatisfaction du gouvernement, la situation s’est aggravée : il n’y a pas aujourd’hui dans notre pays un élu local qui n’ait été interpellé par un citoyen à propos d’un problème de logement. Tous constatent un allongement de la liste des demandeurs de logements sociaux en attente. Trois millions de Français selon l’Insee sont confrontés à une situation de grande précarité face au logement. Bien plus si on y ajoute l’ensemble des Français qui ne sont pas logés convenablement. Depuis dix ans, le coût du logement a explosé et ne correspond plus aux revenus d’une très grande majorité de ménages.

Nous, élus locaux, nous sommes engagés avec énergie et imagination, souvent en mobilisant d’importants moyens financiers pour tenter localement d’atténuer cette crise et répondre au mieux aux besoins des habitants de nos territoires. Force est de constater qu’en dépit de notre action, d’importants problèmes se manifestent en lien avec la dégradation sociale du pays.

Nous constatons que l’État n’est pas au rendez-vous, diminue les crédits pour la construction de logements sociaux, a développé des choix fiscaux favorables à l’explosion des prix du foncier et de l’immobilier, n’a pris aucune mesure visant à réguler raisonnablement ce secteur et le dérapage de certains loyers. En dix ans, la participation de l’État à la réalisation d’un logement social a chuté et dans le même temps celle des collectivités locales a plus que doublé. Pourtant la compétence logement demeure celle de l’État. Les agglomérations qui ont accepté la délégation des aides à la pierre constatent leur diminution voire leur quasi disparition.

L’État se désengage et reste sans réaction effective face aux nombreuses communes qui refusent d’agir et d’appliquer la loi SRU. Dix ans après son vote, l’inertie de certains maires est intolérable et nuit gravement à l’équilibre social et républicain de notre pays. Pour les élus de la République, ce n’est
plus possible de rester sans réponse face à cette situation. Nous le disons tout net : nous n’acceptons plus l’inacceptable. Il n’est pas possible qu’un grand pays développé comme la France ne soit pas capable d’assurer à chacun un logement décent, à un prix abordable en lien avec ses ressources.

Nos collectivités sont prêtes à y prendre toute leur part, mais pour répondre à la grave crise du logement, le pays a besoin d’un engagement sans précédent de l’État et par conséquent, le gouvernement doit y mettre les moyens, financiers et législatifs.

C’est la raison de cet appel.

Nous ne pouvons plus accepter que l’État et le gouvernement ne donnent pas aux territoires, en particulier là où les besoins sont criants, les moyens de relever ces défis. Nous prendrons à témoin les Français : nous faisons beaucoup pour permettre l’accès de tous à un logent décent. Nous voulons faire plus pour répondre davantage aux besoins de nos concitoyens et résorber progressivement le mal logement. L’État doit assumer ces responsabilités et prendre immédiatement les décisions qui s’imposent.

Nous nous engageons à :

1. Construire massivement des logements sociaux, des logements à prix abordables et répondant à la diversité des besoins (jeunes, étudiants, personnes en perte d’autonomie, familles de différentes tailles...), en respectant les normes BBC (bâtiment basse consommation). Nous estimons que notre pays doit dès à présent atteindre la création de 150 000 logements sociaux supplémentaires effectifs par an.

2. Imposer 1/3 de logements sociaux dans chaque nouveau projet de construction d’une certaine taille et concevoir tout nouveau projet d’urbanisme dans un esprit de mixité sociale (locatif social, accession sociale, secteur privé).

3. Faire un repérage complet de l’ensemble des logements vides pour augmenter la taxe sur les logements vacants afin de sensibiliser les propriétaires, favoriser la remise en état, en location ou en vente et proposer aux propriétaires des solutions pour louer solidaire.

4. Accroître les moyens consacrés à des réserves foncières disponibles pour réaliser des logements en lien avec les établissements publics fonciers régionaux et en aménageant des terrains publics.

Cet effort nouveau ne peut se mettre en place qu’à la condition que de son côté l’État :

1. Agisse pour stopper les dérives des prix de l’immobilier et des loyers dans certains secteurs ce qui suppose :
> D’encadrer les loyers du privé à la relocation. Au moment de la remise des logements sur le marché, ou relocation, les loyers sont libres et connaissent des augmentations hors de proportion par rapport à l’évolution des revenus des ménages.
> De revoir complètement les dispositifs abusifs d’aide à l’investissement locatif privé (type De Robien, Borloo, Scellier) et ne réserver les aides que pour des produits dont les loyers seront inférieurs à ceux du logement social intermédiaire. Les crédits ainsi dégagés permettront de soutenir l’aide aux HLM.

2. Accroisse l’aide à la pierre pour la construction de logements sociaux PLUS et PLAI
. Il n’est pas acceptable que des villes se voient refuser des crédits adaptés à la réalité économique de leurs territoires et à leurs facultés contributives lorsqu’elles veulent combler les retards en logements sociaux.


3. Assure une ressource suffisante pour financer le logement social en garantissant une remontée à plus de 70 % de la collecte du livret A à la Caisse des dépôts pour éviter la spéculation bancaire avec l’épargne populaire.

4. Limite l’accès aux prêts à taux zéro aux foyers modestes et moyens pour relancer l’accession sociale à la propriété et supprime ces subventions aux plus aisés. Les ressources ainsi dégagées pourraient être affectées aux établissements publics fonciers.

5. Augmente la taxe sur les logements vacants dans les zones les plus tendues.

6. Fasse appliquer immédiatement la loi SRU en particulier dans les villes où n’est pas engagée à un rythme soutenu la réalisation de logements sociaux pour résorber le retard. Impose par la loi l’obligation que toutes les opérations dépassant 12 logements comprennent au moins 1/3 de logements sociaux.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 10:02
Pour tenter de détourner l’attention de ses propres échecs, Nicolas Sarkozy a un bouc-émissaire : les 35 heures. Mais la réalité n’a rien à voir avec ces mensonges. 
 
Les 35 heures n’ont pas créé d’emplois.
Faux, pour la période 1998-2002, l'INSEE a constaté la création de 350 000 emplois liée à la loi. Et les dispositifs associés à la réduction du temps de travail (RTT, comptes épargne-temps) ont joué un rôle d'amortisseur important pour l'emploi durant la crise. De nombreuses entreprises ont privilégié le recours à ces leviers de flexibilité au lieu de licencier leurs salariés. 
 
Avec les 35 heures, les Français travaillent moins que les autres.
Faux, la réduction du temps de travail est une tendance générale parmi les pays occidentaux. Les Français ont une durée hebdomadaire moyenne du travail supérieure à celle de leurs voisins : 38 heures en France en 2009 contre 35,7 heures en Allemagne ; 36,3 heures en Suède ; 36,6 heures au Royaume-Uni et 30,6 heures aux Pays-Bas. Même lorsque l’on prend en compte les congés, la durée annuelle du travail en France (1 550 heures) était supérieure à celle de l’Allemagne (1 390 heures) en 2009. 
 
Les 35 heures ont permis de limiter le développement du temps partiel et donc de la précarité en France.
 
Vrai, la proportion d’emplois à temps partiel est beaucoup plus élevée dans d’autres pays européens (48 % aux Pays-Bas, 28 % en Allemagne et au Royaume- Uni), qu’en France (17 %). C’est notamment lié aux 35 heures qui ont stabilisé le recours au temps partiel en France alors qu’il augmentait dans les autres pays. 
 
Les 35 heures ont creusé l’écart de compétitivité entre la France et l’Allemagne. 
Faux, si le coût du travail a progressé beaucoup moins vite en Allemagne qu’en France au cours des années 2000, les 35 heures ne sont pas en cause. Il s’agit en effet d’une évolution spécifique à l’Allemagne : elle a fait le choix d’une politique de désinflation compétitive qui s’est traduite par une forte rigueur salariale. Ce n’est donc pas la compétitivité française qui s’est dégradée du fait des 35 heures, mais la compétitivité allemande qui s’est améliorée sur le dos du pouvoir d’achat des salariés allemands. 
 
Les entreprises attendent la fin des 35 heures.
Faux, en dépit des nombreuses interventions législatives visant à donner la possibilité aux entreprises  de revenir sur les 35 heures, celles-ci n'ont pas souhaité remettre en cause les accords collectifs signés à l’époque : aucune branche professionnelle ne s’est engagée dans une refonte globale de l'organisation du travail sur la base des flexibilités offertes par la loi du 20 août 2008. 
 
D’ailleurs, le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’est bien gardé de remettre en cause les 35 heures. 
Il les a même généralisées en 2007. La raison est simple : c’est une mesure qui crée des emplois, qui est appréciée des Français et qui ne coûte pas cher.
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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 11:17

Appel citoyen aux spectateurs du Far et du Mai des arts 

 

La decision est tombée. le FAR et le Mai des Arts envolés ! 

 

Une belle aventure écrite durant 24 ans de fête populaire.

 

Et nous laisserions s'évaporer notre histoire sans un mot, sans un acte ?

 

Non ! Les spectateurs du FAR ont  besoin d'une dernière tranche de FAR ...

 

Alors cette tranche mangeons là !

 

Retrouvons-nous donc le Samedi 12  Fevrier à 16 H 16, devant la mairie de Morlaix 

 

 

Amenez tous un FAR cuisiné dans vos maisons. 

 

 

 

Nous serons 100, nous serons 1000?

 

Faisons circuler dans tous nos réseaux !

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 18:58

Morlaix communauté a validé avec une large majorité le programme de la future gare. Les élus socialistes se réjouissent de ce vote positif. Ce projet va mobiliser des investissements très lourds de nombreux partenaires (dont le Conseil régional et le Conseil général,…) pour reconfigurer la porte d’entrée du pays de Morlaix. La problématique du stationnement va enfin pouvoir être réglée. Nous exprimons également notre satisfaction sur la création d’une passerelle nord/sud qui va relier le quartier du Logis Breton aux autres quartiers situés au sud de la gare.

 

Ces changements d’envergure doivent servir de base à la redynamisation de tout le périmètre. Il est donc impératif de s’interroger sur les aménagements urbains et sur la revitalisation des quartiers proches de la gare. Aujourd’hui nous constatons que la municipalité ne se mobilise pas à la hauteur de l’enjeu. En effet, Morlaix n’apporte aucune contribution financière au projet du pôle gare et ne s’est pas positionnée sur la requalification des quartiers.

 

Une réflexion doit être engagée d’urgence pour prendre en compte les difficultés sociales et la dégradation de l’habitat. Il s’agit également de développer les activités commerciales et tertiaires et de canaliser les flux qui ne manqueront pas d’augmenter avec la montée en puissance du nombre de voyageurs et le renforcement du pôle éducatif privé. A ce titre il est essentiel de prendre en considération les inquiétudes des riverains dans une démarche d’écoute et de concertation. Il est nécessaire de revoir le plan de circulation et de réaménager certaines rues avec le soutien de Morlaix Communauté.

La création d’un équipement socioculturel nous semble également pertinente pour rééquilibrer les interventions sociales sur l’ensemble de la ville et renforcer les actions associatives déjà entreprises sur le terrain.

 

Aujourd’hui, l’argumentaire financier masque une approche minimaliste et conservatrice de la politique municipale. L’absence de vision globale sur les questions du stationnement et des déplacements avec en perspective la connexion du centre ville avec les quartiers, le port et la gare représente une occasion manquée pour les morlaisiens. Le projet de la liaison mécanique entre le centre ville et la gare en est l’illustration, la ville n’ayant pas souhaité l’intégration du dossier dans les études. Encore une fois la question est posée : quelle est la véritable ambition d’Agnès Le Brun ?

 

 

Les élus socialistes au Conseil Municipal de Morlaix :

Françoise ABALAIN, Elisabeth BINAISSE,

Gwenegan BUI, Sylvain ESPITALIER

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 17:21

Le Fourneau a annoncé la cessation de sa coopération avec le pays de Morlaix pour l’organisation du  Far. Nous perdons ainsi une manifestation culturelle gratuite, populaire et d’envergure nationale. Agnès LE BRUN qui a réduit de 60 000 euros la subvention attribuée au FAR et désormais Morlaix Communauté qui a rompu la confiance en modifiant unilatéralement la convention portent la lourde responsabilité d’un échec retentissant. Ces décisions abattent une manifestation installée depuis 1987. Nous dénonçons la politique de la terre brûlée, la logique purement comptable au détriment de l’intérêt des habitants et du territoire. Après le théâtre, aujourd’hui le FAR et demain à qui le tour ?

 

Françoise ABALAIN, Elisabeth BINAISSE, Gwenegan BUI, Sylvain ESPITALIER,

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 19:59

Vous trouverez ci-après le texre COMPLET du communiqué d'Hervé GOUEDARD, Secrétaire de la Section locale du PS de Morlaix : 

Combien de fois devrons nous payer la décision brutale d’Agnès Lebrun, à peine élue maire UMP de  Morlaix, de supprimer une grande partie des ressources du tissu associatif. Cette décision lourde pour tous est devenue pour le monde culturel un danger par la fragilité financière de ces structures.  Deux acteurs majeurs en ont déjà fait les frais : le Théâtre et le Fourneau.


SI pour le Théatre, les choix faits auront des conséquences lisibles dans les mois à venir, l’urgence est le Fourneau. La baisse de la subvention pour ce Festival qui fait la renommée nationale de Morlaix et la fierté de ses habitants est en passe de disparaitre pour 10 000€. Somme que ne veut remettre la Ville et qui s’en désintéresse en invitant Morlaix communauté à compenser. Il est déjà bien étonnant que Morlaix communauté ait accepté de co-financer le Théâtre. Et par là de soutenir la démarche de la Ville sans prendre la compétence culture en propre, ni dire son propre projet culture par ailleurs. Et maintenant de venir faire le pompier de service pour un Festival en faveur de la Ville centre qui s’en désintéresse. Quand on pense culture, on ne peut penser ni avec sa calculette, ni avec son livre d’histoire. Oui la création a un coût. Celui du vivre ensemble. Tout n’est pas marchand. Tout n’est pas obligatoirement rentable immédiatement. Le vieux n’est pas toujours synonyme du mieux.

 

Le foisonnement culturel du pays de Morlaix fait sa singularité et la chance de son développement. Ce n’est pas de l’industrie lourde mais des emplois non délocalisables ceux là ! Et ils sont nombreux. C’est aussi ainsi que l’on redynamise un centre-ville…pas simplement par une visite ministérielle !

 

Il est temps que les dégâts cessent. Trop c’est trop. La ville de Morlaix n’est pas ruinée. Cet argument est usé. Mme Lebrun peut encore faire machine arrière et accepter de reconnaitre son erreur en redonnant l’argent nécessaire au Fourneau pour son maintien à Morlaix, recréant alors une dynamique positive. Puis à l’ensemble des associations qui ont subi la baisse brutale de leurs moyens en 2008. Il n'y pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour disait Cocteau. Les preuves se font attendre à Morlaix pour la culture !

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 11:34

 L'ancien résistant et ambassadeur Stéphane Hessel, auteur du mini livre et best seller Indignez-vous !  répond aux questions de Rue89.fr 

 

 

Rue89 : Comment expliquez vous le succès de « Indignez-vous ! » ?

Stéphane Hessel : Je ne sais plus où on en est : 200, 300, 400, 500 000 ? Je ne suis pas cela de très près, et d'ailleurs je n'ai pas de droits d'auteur.

Mais je suis épaté par le nombre de gens qui ont envie d'acheter ce petit bouquin. Un des facteurs du succès, c'est sûrement le titre. Les gens en ont marre, ils ont le sentiment de ne pas comprendre ce qui se passe, ils ont envie de changement.

Il y a toujours eu des raisons de s'indigner, mais ce besoin est plus fort aujourd'hui. Avec la présidence de Sarkozy, il y a de plus en plus de gens qui sentent que certains problèmes ne sont pas résolus et qu'il y a quelque chose qui ne marche pas bien dans le système, que ce soit en France ou au plan mondial.

La première décennie du XXIe siècle a mal tourné. La dernière décennie du XXe siècle, elle, avait été une période faste, entre la chute du mur de Berlin et la mise en place par les Nations unies des objectifs du millénaire pour le développement.

Il y a eu des grandes conférences : Rio sur l'environnement, Pékin sur les femmes, Vienne sur les droits de l'homme et le droit au développement, Copenhague sur l'intégration sociale… Ces conférences disaient : il y a des choses à faire !

Et puis, en 2001, après la chute des tours, on a vécu le rejet de ces initiatives. Ce fut la guerre en Afghanistan, la guerre en Irak. Aux Etats-Unis, c'est la décennie de George Bush. En France, ce fut l'élection d'un Sarkozy sur lequel on comptait pour régler un certain nombre de problèmes qu'il n'a finalement pas réglés…

Tout cela justifie que quand l'on reçoit en pleine figure un petit livre de 25 pages qui dit : « Faut s'indigner, faut résister, y en a marre ! », cela a cet étonnant effet.

« Indignez-vous » n'aurait jamais eu ce succès si c'était un gros livre, je pense par exemple au livre de Susan George [« Leurs crises, nos solutions », ndlr], que vous voyez sur cette table : cet excellent livre qui dit beaucoup mieux ce que j'essaye de dire… mais qui fait 350 pages.

Sartre, que vous citez dans votre petit livre, disait : « On a toujours raison de se révolter ». Y a-t-il une différence entre la révolte qu'il appelait de ses vœux et l'indignation que vous prônez ?

Il y a une nuance importante. Le « révoltez-vous » de Sartre rappelle la révolution d'Octobre, peut-être aussi Mai 68 [c'est aussi un slogan de Mao Zedong, nldr] ; des moments forts, importants, mais qui n'ont pas donné lieu à un vrai changement en termes de justice et de démocratie.

La dignité est un terme intéressant. Il figure dans l'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme [dont Hessel était l'un des rédacteurs, ndlr] :

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

 

La dignité, plus que la révolte, est quelque chose qui marque l'individu humain. Le citoyen est fier de sa dignité d'homme et quand elle lui semble attaquée, il est normal qu'il s'indigne.

Pensez-vous qu'on ait besoin aujourd'hui de révolte « individuelle » plus que que collective ?

On a avant tout besoin de changement et de réformes radicales. En France, par exemple, il nous faut une autre république que la Ve, plus démocratique. Ces changements majeurs peuvent être obtenus par une action à laquelle peuvent participer tous les citoyens conscients, prêts à s'indigner et résister à ce qui risque de les entraîner vers « j'y peux rien », « c'est comme ça », « y a rien à faire »…

Est-ce que cela va ensuite se traduire par une révolte ? Peut-être, mais j'imagine plutôt quelque chose de non-violent.

Ce que je demande aux gens, c'est de sortir de leur indifférence et de leur découragement, de mobiliser leurs énergies pour se dire : il y a à faire, à condition de résister comme nous avons résisté du temps de l'Occupation allemande. J'évoque d'ailleurs dans le petit livre le programme du Conseil national de la résistance qui disait : voilà des valeurs fortes sur lesquelles il faut s'appuyer pour que les choses aillent dans le bon sens.

Concrètement, quand vous parlez de mobilisation des énergies, quel type d'engagements conseillez-vous ?

Il y a énormément de choses à faire, et elles sont à portée de main de chacun. Il faut par exemple lutter contre une économie entièrement dominée par le profit, et on peut le faire en s'engageant par exemple dans l'économie sociale et solidaire. On peut le faire par des organisations citoyennes, il en existe un certain nombre, et sortir du carcan de l'économie néolibérale et financiarisée…

Vous parlez d'organisations, vous citez même dans le livre Attac, Amnesty international, la FIDH, mais vous n'appelez pas à militer dans des partis politiques…

S'inscrire dans un parti, voter pour un parti, c'est très bien. Mais mon petit livre incite ses lecteurs à aller au-delà, à devenir des citoyens dynamiques, à investir leur énergie dans l'environnement, la lutte contre l'injustice, la défense des immigrés… Toutes choses dont les partis devraient certes s'occuper, mais le font-ils assez ? S'ils ne le font pas, il faut les y pousser !

Je ne sous-estime pas le rôle des partis politiques. Un Etat démocratique ne peut pas fonctionner sans eux. J'ai même une affection personnelle pour deux d'entre eux :

·                  le Parti socialiste d'une part (et je défends de tout mon cœur Martine Aubry, qui fait un remarquable travail) ;

·                  Europe Ecologie d'autre part, sur une liste duquel je me suis laissé inscrire, aux dernières élections régionales.

Je souhaite qu'aux législatives qui vont suivre l'élection présidentielle de 2012, plusieurs partis de gauche travaillent ensemble : communistes, verts, socialistes, et même des candidats du centre républicain. Mais attention : il ne faut pas qu'ils présentent quatre candidats différents à l'élection présidentielle. Je ne vois que deux candidats possibles en l'état actuel : Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn.

Mais Dominique Strauss-Kahn dirige le FMI, qui fait partie des institutions que vous dénoncez…

DSK a pris le FMI à un moment où il fallait le dénoncer, mais il est en train de le transformer assez utilement. On ne sait pas encore bien tout ce que DSK a fait. Par exemple, le FMI ne fait plus d'ajustements structurels, c'est un progrès.

Personnellement, je préfèrerais Martine Aubry : je la considère comme plus énergiquement de gauche ; mais je sais, pour le connaître, que Strauss-Kahn est aussi un homme de gauche. S'il devient Président, il réformera l'économie française selon les même lignes que celles qu'il a soutenues du temps de Jospin ou de Rocard.

Il y a eu en France une gauche qui a fait des choses, je pense au RMI, à la couverture médicale universelle… Et elle peut en faire demain davantage.

Avec ce petit ouvrage, vous devenez une icône pour une gauche infiniment plus radicale que ceux qui soutiennent DSK ou Martine Aubry. Comment le vivez-vous ?

Je n'ai jamais été sensible à l'extrême gauche. Quand je défendais les sans-papiers, des gens me disaient : « Il faut les légaliser tous ! » Moi je leur répondais : « Non, il faut avoir une politique intelligente. Si on décide de régulariser tout le monde, on débouche sur des catastrophes. »

Le discours d'extrême gauche, même dans la bouche d'un homme comme Mélenchon, qui a des côtés très sympathiques, ne me paraît pas la réponse. La réponse, c'est la social-démocratie.

Ça a l'air d'être un vieux mot, mais il est très moderne. Ce n'est pas en se donnant à une idéologie qu'on fera progresser la société : on le fera par une réforme équilibrée et démocratique. Les idéologies ont fait beaucoup de mal, l'idéologie communiste comme l'idéologie néolibérale. Il faut écouter les gens, savoir ce qui les indigne, comprendre sur quoi on peut travailler avec eux, et non pas leur dire, comme le font les idéologues : voilà ce que tu dois faire.

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